Etude sur le problème des perdus de vue dans le suivi des PVVIH dans les zones transfrontalières entre la Gambie, le Sénégal et la Guinée Bissau

Le VIH/SIDA est aujourd’hui l’une des maladies les plus complexes. Cette complexité est encore plus accentuée en Afrique et particulièrement dans les zones transfrontalières où la mobilité de la population est très forte. Si on se concentre dans la zone entre la Guinée, la Gambie et le sud du Sénégal (Casamance), la forte croyance aux tradipraticiens et la stigmatisation rendent le problème encore plus complexe avec un nombre très important de perdus de vue. La perte de vue de certaines personnes infectées constitue une menace sérieuse pour la réussite de la prise en charge des Patients Vivant avec le VIH (PVVIH). Dans ce projet, nous voulons étudier le problème des perdus de vue dans le cadre du traitement du VIH. Pour cela, nous allons intégrer ainsi plusieurs paramètres tels que la mobilité, la croyance aux tradipraticiens, la stigmatisation, etc. afin d’appréhender les causes à l’origine de ce phénomène et de mettre en place des méthodes de détection des signes et comportement d’un futur perdu de vue et un système de prédiction de perdus de vue. La méthodologie utilisée est l’analyse des réseaux sociaux.